« Ok, je le fais! Je pars en tournée à travers la plupart des régions du Québec.
J'ai envie de simplicité et d'authenticité. Et de me remettre en danger. J'ai donc écrit un show que je considère le plus authentique et vrai possible. Être vrai, c'est parler de mon parcours, de mes travers, de mes échecs, des moments qui m'ont modelé. Et en parler en creusant, en enlevant le vernis que j'ai longtemps appliqué sur ma personnalité.
Pendant les 18 derniers mois, j'ai donc réfléchi et écrit sur moi, le temps qui passe, les blessures qu'on traine et qui ne cicatrisent jamais complètement. À 50 ans, j'ai le recul et la confiance pour rire de mes erreurs, de mes travers, de mon caractère, de mon anxiété, de mes peurs, de ma carapace de gars confiant.
Le spectacle a eu plusieurs titres « Mon dernier show », « Dernier round », « Le meilleur des poches », « Frais comme une rose ». Finalement, mon épouse m'a fait remarquer que le mot qui revenait le plus souvent dans le show était « pression ». Celle que je me mets, que la vie a gentiment posée sur mes épaules, celle que la société impose. SOUS PRESSION prend donc la route pour les deux prochaines années j'espère. J'ai beaucoup de plaisir à livrer ce spectacle qui devient un de mes plus gros défis professionnels en carrière. Jouer la carte de la transparence demande une vulnérabilité que j'apprivoise et que j'aime. Je retrouve le plaisir de mes débuts de carrière, mais avec l'expérience du gars qui a commencé au siècle précédent. Et je partage cette aventure avec mon fils qui apprend son métier en réchauffant très efficacement la salle pour son vieux père.
Je veux remercier François Avard (script-éditeur et éternel partenaire de tranchées), Pascale Renaud-Hébert (metteure en scène et styliste), Véronique Trépanier (mon associée productrice), et toute l'équipe KO. Un dernier merci spécial à ma femme pour la liberté qu'elle m'accorde. Ce spectacle, c'est ma vie, c'est nos vies, à travers nos joies et nos tristesses. Merci de toujours respecter le créateur derrière ton mari.
Ne me reste qu'à vous dire À BIENTÔT, J'AI HÂTE DE VOUS VOIR. »
